de la Fontaine, je boirai de ton eau – L’Homme et son Image
Qui ne connaît pas les Fables de la Fontaine? Mais saviez-vous qu’il en existe plus de 200? Certaines sont connues de tous, alors que d’autres le sont beaucoup moins. Mais elles sont pour la plupart toujours d’actualités. Chaque semaine, nous vous proposons une réflexion, un regard, sur une des fables de la Fontaine.
L’Homme et son Image
On tend parfois à croire que l’humain contemporain incarne les vices. Il serait soit-disant à donner son opinion pour blesser ou faire du mal, mais jamais parce qu’il le juge bon ou veuille simplement critiquer le monde avec désinvolture. Et pourtant, serait-ce réellement chimères que de supposer que nous soyons plus maladroits que mal intentionnés?
Il est si facile de se complaire dans ses propres pensées et de les porter en halo sur notre tête que l’on veut angélique. Cependant, rares sont celles et ceux qui dès l’éveil songent déjà à semer le mal et picorer les bonnes âmes de son couvre-chef cornu. L’équilibre n’est pas un procédé qui soit linéaire, mais bien cyclique. Une boucle que l’on reprend sans cesse comme une méditation; et comme avec la méditation, lorsque l’on s’arrête notre balance intérieure est réduite comparativement à notre état méditatif.

Soyons tout de même vigilant à ne pas céder à l’incertitude constante causée par des propos visant uniquement à nous déstabiliser. Notre âme est une charpente unique composée non pas pour répondre à des normes sociétaires, mais pour faire rayonner celles-ci davantage à travers notre unicité. L’humanité évolue et se développe à travers chacun de nous. Dire que nous pourrions être inutiles est en soi une pensée aberrante.
C’est donc l’évidence que — telle chaque particule microscopique contribuant au schéma macroscopique de l’univers — nous sommes une partie indéniable de ce qui compose notre espèce; l’espèce humaine. Néanmoins, ne nous laissons pas avoir par une idolâtrie de nous même, car — pareil au beau Narcisse des mythes de la Grèce antique nous risquons de nous noyer dans notre propre reflet.
Extrait marquant
« Il accusait toujours les miroirs d’être faux, vivant plus que content dans une erreur profonde. »



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