Qui ne connaît pas les Fables de la Fontaine? Mais saviez-vous qu’il en existe plus de 200? Certaines sont connues de tous, alors que d’autres le sont beaucoup moins. Mais elles sont pour la plupart toujours d’actualités. Chaque semaine, nous vous proposons une réflexion, un regard, sur une des fables de la Fontaine. 

Le Mari, la Femme et le Voleur

Les humains de tout temps, ce sont lamenté en cherchant la formule qui pourrait leur rendre l’élu de leur cœur. Comment faire pour que la personne qui nous est chère puisse de son sourire éclairer notre regard d’être ce qui l’emplit de joie?  Même les génies de la lampe nous l’ont prévenu qu’il était bien peu sage de souhaiter ce que l’on ne peut contrôler. 

Néanmoins, il fut tout de même d’une époque un plus naïve sans pour autant être sotte, où tout un chacun trouverait chaussure à son pied. Triste nouvelle que le feu ne prenne point au cœur comme il embrase le bois mort, car c’est de vie et de gaieté que ce feu ardent est plutôt comme une douce veilleuse à qui la porte en lui. 

Il ne peut y avoir de doute par contre que les dures moments nous tissent serrés davantage que l’oisiveté et le temps gaspillé. Il en va de cette fable, d’un voleur mal avisé qui enfin pousse une dame qui de son mari ne s’est jamais amourachée dans les bras de ce dernier. Encore faut-il que ça ne reste pas la seule raison.

Cela me rappelle la leçon qu’un petit oiseau, parti loin de sa maison, m’a raconté un jour sur le bord de la fontaine; une aventure où moultes périples n’ont jamais eu autant de valeur que celui du retour chez lui. Il vit là tout près pour accoster les âmes plus ennuyées ou téméraires qu’il n’y a rien comme le confort que l’amour peut procurer.

Pour tout couple évidemment c’est la question à se poser, si on ne veut pas passer sa vie misérable de le regretter. Vous croyez que ce sont de vieilles menaces archaïques et passées, « chacun fait ses choix et les vaches seront bien gardées », croit-on, mais je vous assure que l’amnésie est beaucoup plus rare que l’insomnie. Ça vaut le coup d’y penser avant de compter les moutons toute la nuit.

Extrait marquant

« Jamais oeillade de la dame, propos flatteur et gracieux, mot d’amitié, ni doux sourire édifiant le pauvre sire, n’avaient fait soupçonner qu’il soit vraiment chéri. »